Processus de vérification
L'évaluation des mines du Congo a été exécutée par des groupes composés de membres des Nations Unies, d'hommes d'affaires et d’autorités congolaises. L'USAID et l'Institut fédéral allemand des géosciences et des ressources naturelles ont financé l'opération.
La certification de plusieurs centaines de mines peut ne pas sembler importante, étant donné qu'il y a environ un millier de mines au total, mais selon Lezhnev, le nombre de mines est moins important que les volumes de minéraux qui sont vérifiés. «Certaines mines n'emploient que 5 à 10 mineurs, tandis que d'autres en emploient plusieurs milliers». Les «missions de validation» sont destinées à des zones de grand volume telles que Rubaya au Nord-Kivu, province de l'est de la République démocratique du Congo qui a servi de scène à certains des combats les plus acharnés entre les groupes de rebelles, les milices et les troupes gouvernementales.
Les équipes examinent les mines sur une base annuelle et suivent un modèle standard qui évalue les conditions de travail, la situation de conflit et le développement de la communauté. Par exemple, ni les forces armées ni l'armée congolaise ne sont autorisées à être présentes dans les mines et ni les enfants ni les femmes enceintes ne devraient être employées. Si une mine passe l'examen, elle reçoit une étiquette verte. Ces informations sont par la suite publiées sur le site Web de la CIRGL.
Le processus de certification est un bon début, mais il ne propose certainement pas une solution finale. Selon Lezhnev, le libre-échange de minéraux et de matières premières nécessite un soutien accru des autorités congolaises, des États-Unis et de l'Union européenne.